Lons-le-Saunier - Eglise Saint-Désiré
Correspondant à une des plus anciennes communautés chrétiennes du Jura, cet édifice est aussi une des premières églises romanes de ce département. Elle conserve encore un ensemble de parties d'origine, dont la crypte de la première moitié du 11e siècle. L'église date du 12e siècle ; elle a été remaniée postérieurement : chapelles encadrant le portail occidental construites de 1484 à 1502 ; choeur reconstruit après l'incendie de 1595 ; clocher établi en 1604 ; nef voûtée après l'incendie de 1624 ; chapelles latérales du 17e siècle. Arasement du clocher en 1795, démolition des chapelles occidentales et de la première travée de la nef en 1809. Portail nord bâti en 1845, clocher reconstruit en 1880, portail néo-roman à l'entrée occidentale vers 1900. Sous le choeur, la crypte abrite le sarcophage de Saint-Désiré dans son abside.
Orgue Daublaine-Callinet, 1839
L'orgue a été construit par la maison Daublaine Callinet de Paris en 1839. Il est entretenu par Charles-Michel Merklin de Lyon dans les premières années du 20e siècle. Il a été restauré (console indépendante) par Jules Bossier vers 1930. Le facteur d'orgues Michel Jouve de Saint-Amour (39) reconstruit l'orgue avec une traction mécanique en 1973 et 1974. Les travaux n'ont jamais pu être réceptionnés, compte tenu de leur mauvaise exécution.
15/09/2000 : classé au titre objet - seule la partie instrumentale est inscrite - propriété de la commune
Les caractéristiques de l'orgue Daublaine & Callinet
Les orgues Daublaine et Callinet sont encore traités dans de nombreux domaines de façon classique. Souvent ils possèdent une mécanique suspendue, les sommiers sont de construction traditionnelle, l'apparition des soufflets à plis parallèles leur donne une qualité de vent très stable et en quantité suffisante. On commence à pouvoir mélanger les fonds et les anches sans risquer "d'asphyxier" l'harmonie. L'usage de la machine Barker, se généralise en tout cas pour les instruments possédant 3 claviers manuels. Ce perfectionnement est d'autant plus aisé à faire que Charles Barker lui-même est le contremaître de l'atelier.
Les jeux de fonds sont coupés au ton, les calottes des bourdons soudées, les jeux en bois sont nombreux (bourdon, clarabelle…). Le nombre des jeux de 8 pieds augmente donnant une "pâte" sonore plus ronde.
En général le grand-orgue se voit attribuer au moins la montre 8 (parfois appelée flûte), un salicional et un bourdon souvent en bois. La montre devenant plus douce et ronde, le salicional lui apporte le mordant qui lui manque et les bourdons traités de façon suave peuvent facilement faire office de flûte harmonique. Le chœur des 8 pieds est présent, coloré et reste clair. Chaque jeu individuellement sonne avec douceur, mais ensembles ils prennent de l'ampleur. Le prestant et la doublette sont quasi systématiques même si leur taille et leur timbre tendent à se rapprocher de celui d'une flûte. Le plein-jeu est aussi très souvent installé et va de III à V rangs. Sa composition est grave et pratiquement toujours en 16 pour sonner avec le bourdon de 16. Cette façon de faire donne des orgues au son grave et chaleureux couronnés par une batterie d'anches puissantes et éclatantes. Les jeux "intermédiaires" comme les dulcianes 4 ou salicionaux de 4 apportent des variétés dans les mélanges donnant du mordant dans les plénums. Ce clavier peut se trouver compléter d'une quinte ou d'un nazard 2 2/3.
Au récit les jeux de clarabelle (flûte ouverte en bois) sera une des spécialités de la maison Daublaine et Callinet et sonne de façon tout à fait remarquable. Ce clavier reste d'une certaine manière très ancré dans la tradition classique. Il est plus court que le grand-orgue (42, 37, 35 ou 33 notes) et fait sonner des jeux de détails, même si l'accouplement sur le grand-orgue existe. À la base du 8 (souvent ouvert comme la clarabelle) on trouve un bourdon, un jeu de dulciane ou salicional, rarement un ondulant, une flûte de 4 pieds généralement harmonique, parfois une flûte 2 (aussi appelée flageolet), un cornet, qui perdra sa tierce dans de nombreux instruments, ce rang étant jugé criard et vulgaire par de nombreux organistes de l'époque.
Les fonds de ces orgues se prêtent aussi très bien à l'interprétation des compositeurs allemands comme Mendelssohn, Brahms, Schumann et d'autres. Les mixtures ne sonnent plus comme dans l'orgue classique, mais viennent plutôt apporter de la masse sonore aux fonds. Il n'est pas toujours aisé de jouer un plein-jeu de Couperin sur ce type d'instrument d'autant que les plus petits ne comporteront souvent pas de mixture. L'équilibre des fonds est très calculé, c'est pour cela que vouloir les modifier n'aboutit qu'à les appauvrir car on casse l'équilibre sonore, sauf si le facteur d'orgue est très doué…. Les cornets deviennent quant eux plus ronds, et se prêtent aux chorals de Bach sans aucun problème.
Les jeux d'anches restent très brillants et puissants en ce qui concerne les trompettes. A titre d’exemple, l’orgue de Saint Eustache comportait 69 jeux dont 26 d'anches. La batterie d'anches de Saint Claude dans le Jura sonne de façon exceptionnelle. Les trompettes sont nombreuses et contribuent à donner des tutti éclatants. Le type des rigoles utilisé est relativement ouvert et l’encolure (le diamètre à la base du pavillon) est lui aussi assez large. Il en résulte un son plein, avec ce léger « bourdon » si typique des anches françaises
Les autres jeux d’anches sonnent particulièrement pour le détail mais apportent aussi couleur et puissance à l'ensemble. Les plus caractéristiques sont les hautbois, clairs et puissants (rien à voir avec les hautbois des orgues symphoniques des années 1870 et suivantes), les bassons, plutôt placés au positif. Dans la facture des bassons il n’est pas rare de les voir construits tel que Dom Bedos les décrit dans son traité, c’est-à-dire à avec une tige courte surmontée d’un double cône.
Les jeux à anches libres seront utilisés très fréquemment et en tout cas dans la quasi totalité des orgues à 2 claviers manuels. Ces jeux dont le principe est celui de l'harmonium ou de l'harmonica (pour faire simple) ont un timbre doux, souvent légèrement voilé, et prennent les noms d'euphone (pavillon conique de longueur acoustique), de cor anglais en 16 ou 8 (cône long surmonté de deux cônes inversés plus courts), de clarinette (pavillon comme un cromorne), d'ophicléide (surtout utilisé au pédalier en 16, pavillon conique et large). En règle générale, mélangés aux jeux de fonds les anches libres donnent des couleurs très intéressantes. Un récit expressif avec tous les fonds de 8, plus un cor anglais de 16, boîte fermée, on obtient un son plein grondant avec un effet de crescendo très "théâtral". Le reproche qu'on peut faire à ce type de jeux, est qu'ils tiennent relativement mal l'accord et sont souvent paresseux à l'attaque si l'harmoniste ne maîtrise pas bien la technique pour les faire parler.
Le clavier de positif est le plus souvent une réplique en réduction du grand-orgue. On y trouve des 8 pieds, 4 pieds et parfois un 2 pieds ou un nazard. Le tout complété par une ou plusieurs anches : trompette, hautbois, basson, euphone…. Il n'est jamais de grande ampleur, il est en fait un complément du grand-orgue et sa tessiture est identique à ce dernier à savoir 54 notes.
Le récit ne présente souvent que 37 ou 42 notes. Ce clavier complet ne viendra que progressivement, et même dans les grands instruments comme la cathédrale de Saint Claude dans le Jura (1843 – 3 claviers, 33 jeux) Saint Nicolas de Toulouse (Daublaine et Callinet 1845 – 3 claviers 30 jeux). C'est un "handicap" qui fera que nombre de ces instruments seront victimes de modifications parfois radicales et souvent malheureuses.
Le pédalier est "à l'allemande" mais sa tessiture reste courte (18, 20, 22 ou 25 notes) et ne permet pas d'aborder la littérature de la seconde moitié du XIXème dans de bonnes conditions. C'est là aussi une des raisons de la modification des orgues romantiques. Dans les instruments de petite taille ou de taille moyenne, ce pédalier est en principe dépourvu de jeux indépendants et se trouve donc en tirasse fixe du grand-orgue. Seuls les grands instruments se verront pourvus de jeux indépendants. C'est dans l'efficacité qu'il faut chercher leur composition : fonds de 16 et 8, et anches 16 et 8. Lorsque que la composition s'étoffe, se sont les 4 pieds fonds et anches qui arrivent puis on ajoute un violoncelle 8….. Ainsi composé, ces pédaliers donnent une assise remarquable à tout l'orgue.
Les orgues produits par la Maison Daublaine & Callinet sont intéressants car ils représentent une esthétique très aboutie qui n'a pas été comprise par les organistes et organiers de la seconde moitié du XIXème siècle et quasiment tout le XXème siècle. L’étiquette orgue de transition qui leur a collé à la peau si on puit dire leur donnera une sentiment d’inachevé dans l’esprit des organistes et des organiers qui suivront, comme s’ils devaient à l’instar des orgues des autres manufactures de cette période, disparaître pour laisser place à autre chose de plus « complet ».
Il aura fallu attendre la fin des années 80 pour ces instruments soient pris en considération. En somme c'est un instrument du XIXème siècle mais qui a encore un pied dans le XVIIIème et cherche une ouverture vers d'autres horizons sonores. Leur versatilité, due à des choix de tailles et d’harmonisation très soignée leur permettent d'aborder un très vaste répertoire, et s'ils sont dotés d'un récit complet de 54 ou 56 notes toute la littérature du XIXème siècle tant française qu'allemande, sonne avec grandeur, et nombres d'ouvres du XVIIIème trouvent aussi un terrain très intéressant. Le caractère rond et chaleureux des fonds leur donne une grande portée, tout en restant clairs, les anches brillantes leur confèrent des tutti majestueux. Sur le plan de la facture instrumentale stricte, ils sont tout à fait remarquables et ceux qui ont survécu aux modifications et mise au goût du jour fonctionnent toujours.
http://orguesaintrochmontpellier.blogs.midilibre.com
L'orgue a été construit par la maison Daublaine Callinet de Paris en 1839. Il est entretenu par Charles-Michel Merklin de Lyon dans les premières années du 20e siècle. Il a été restauré (console indépendante) par Jules Bossier vers 1930. Le facteur d'orgues Michel Jouve de Saint-Amour (39) reconstruit l'orgue avec une traction mécanique en 1973 et 1974. Les travaux n'ont jamais pu être réceptionnés, compte tenu de leur mauvaise exécution.
15/09/2000 : classé au titre objet - seule la partie instrumentale est inscrite - propriété de la commune
Les caractéristiques de l'orgue Daublaine & Callinet
Les orgues Daublaine et Callinet sont encore traités dans de nombreux domaines de façon classique. Souvent ils possèdent une mécanique suspendue, les sommiers sont de construction traditionnelle, l'apparition des soufflets à plis parallèles leur donne une qualité de vent très stable et en quantité suffisante. On commence à pouvoir mélanger les fonds et les anches sans risquer "d'asphyxier" l'harmonie. L'usage de la machine Barker, se généralise en tout cas pour les instruments possédant 3 claviers manuels. Ce perfectionnement est d'autant plus aisé à faire que Charles Barker lui-même est le contremaître de l'atelier.
Les jeux de fonds sont coupés au ton, les calottes des bourdons soudées, les jeux en bois sont nombreux (bourdon, clarabelle…). Le nombre des jeux de 8 pieds augmente donnant une "pâte" sonore plus ronde.
En général le grand-orgue se voit attribuer au moins la montre 8 (parfois appelée flûte), un salicional et un bourdon souvent en bois. La montre devenant plus douce et ronde, le salicional lui apporte le mordant qui lui manque et les bourdons traités de façon suave peuvent facilement faire office de flûte harmonique. Le chœur des 8 pieds est présent, coloré et reste clair. Chaque jeu individuellement sonne avec douceur, mais ensembles ils prennent de l'ampleur. Le prestant et la doublette sont quasi systématiques même si leur taille et leur timbre tendent à se rapprocher de celui d'une flûte. Le plein-jeu est aussi très souvent installé et va de III à V rangs. Sa composition est grave et pratiquement toujours en 16 pour sonner avec le bourdon de 16. Cette façon de faire donne des orgues au son grave et chaleureux couronnés par une batterie d'anches puissantes et éclatantes. Les jeux "intermédiaires" comme les dulcianes 4 ou salicionaux de 4 apportent des variétés dans les mélanges donnant du mordant dans les plénums. Ce clavier peut se trouver compléter d'une quinte ou d'un nazard 2 2/3.
Au récit les jeux de clarabelle (flûte ouverte en bois) sera une des spécialités de la maison Daublaine et Callinet et sonne de façon tout à fait remarquable. Ce clavier reste d'une certaine manière très ancré dans la tradition classique. Il est plus court que le grand-orgue (42, 37, 35 ou 33 notes) et fait sonner des jeux de détails, même si l'accouplement sur le grand-orgue existe. À la base du 8 (souvent ouvert comme la clarabelle) on trouve un bourdon, un jeu de dulciane ou salicional, rarement un ondulant, une flûte de 4 pieds généralement harmonique, parfois une flûte 2 (aussi appelée flageolet), un cornet, qui perdra sa tierce dans de nombreux instruments, ce rang étant jugé criard et vulgaire par de nombreux organistes de l'époque.
Les fonds de ces orgues se prêtent aussi très bien à l'interprétation des compositeurs allemands comme Mendelssohn, Brahms, Schumann et d'autres. Les mixtures ne sonnent plus comme dans l'orgue classique, mais viennent plutôt apporter de la masse sonore aux fonds. Il n'est pas toujours aisé de jouer un plein-jeu de Couperin sur ce type d'instrument d'autant que les plus petits ne comporteront souvent pas de mixture. L'équilibre des fonds est très calculé, c'est pour cela que vouloir les modifier n'aboutit qu'à les appauvrir car on casse l'équilibre sonore, sauf si le facteur d'orgue est très doué…. Les cornets deviennent quant eux plus ronds, et se prêtent aux chorals de Bach sans aucun problème.
Les jeux d'anches restent très brillants et puissants en ce qui concerne les trompettes. A titre d’exemple, l’orgue de Saint Eustache comportait 69 jeux dont 26 d'anches. La batterie d'anches de Saint Claude dans le Jura sonne de façon exceptionnelle. Les trompettes sont nombreuses et contribuent à donner des tutti éclatants. Le type des rigoles utilisé est relativement ouvert et l’encolure (le diamètre à la base du pavillon) est lui aussi assez large. Il en résulte un son plein, avec ce léger « bourdon » si typique des anches françaises
Les autres jeux d’anches sonnent particulièrement pour le détail mais apportent aussi couleur et puissance à l'ensemble. Les plus caractéristiques sont les hautbois, clairs et puissants (rien à voir avec les hautbois des orgues symphoniques des années 1870 et suivantes), les bassons, plutôt placés au positif. Dans la facture des bassons il n’est pas rare de les voir construits tel que Dom Bedos les décrit dans son traité, c’est-à-dire à avec une tige courte surmontée d’un double cône.
Les jeux à anches libres seront utilisés très fréquemment et en tout cas dans la quasi totalité des orgues à 2 claviers manuels. Ces jeux dont le principe est celui de l'harmonium ou de l'harmonica (pour faire simple) ont un timbre doux, souvent légèrement voilé, et prennent les noms d'euphone (pavillon conique de longueur acoustique), de cor anglais en 16 ou 8 (cône long surmonté de deux cônes inversés plus courts), de clarinette (pavillon comme un cromorne), d'ophicléide (surtout utilisé au pédalier en 16, pavillon conique et large). En règle générale, mélangés aux jeux de fonds les anches libres donnent des couleurs très intéressantes. Un récit expressif avec tous les fonds de 8, plus un cor anglais de 16, boîte fermée, on obtient un son plein grondant avec un effet de crescendo très "théâtral". Le reproche qu'on peut faire à ce type de jeux, est qu'ils tiennent relativement mal l'accord et sont souvent paresseux à l'attaque si l'harmoniste ne maîtrise pas bien la technique pour les faire parler.
Le clavier de positif est le plus souvent une réplique en réduction du grand-orgue. On y trouve des 8 pieds, 4 pieds et parfois un 2 pieds ou un nazard. Le tout complété par une ou plusieurs anches : trompette, hautbois, basson, euphone…. Il n'est jamais de grande ampleur, il est en fait un complément du grand-orgue et sa tessiture est identique à ce dernier à savoir 54 notes.
Le récit ne présente souvent que 37 ou 42 notes. Ce clavier complet ne viendra que progressivement, et même dans les grands instruments comme la cathédrale de Saint Claude dans le Jura (1843 – 3 claviers, 33 jeux) Saint Nicolas de Toulouse (Daublaine et Callinet 1845 – 3 claviers 30 jeux). C'est un "handicap" qui fera que nombre de ces instruments seront victimes de modifications parfois radicales et souvent malheureuses.
Le pédalier est "à l'allemande" mais sa tessiture reste courte (18, 20, 22 ou 25 notes) et ne permet pas d'aborder la littérature de la seconde moitié du XIXème dans de bonnes conditions. C'est là aussi une des raisons de la modification des orgues romantiques. Dans les instruments de petite taille ou de taille moyenne, ce pédalier est en principe dépourvu de jeux indépendants et se trouve donc en tirasse fixe du grand-orgue. Seuls les grands instruments se verront pourvus de jeux indépendants. C'est dans l'efficacité qu'il faut chercher leur composition : fonds de 16 et 8, et anches 16 et 8. Lorsque que la composition s'étoffe, se sont les 4 pieds fonds et anches qui arrivent puis on ajoute un violoncelle 8….. Ainsi composé, ces pédaliers donnent une assise remarquable à tout l'orgue.
Les orgues produits par la Maison Daublaine & Callinet sont intéressants car ils représentent une esthétique très aboutie qui n'a pas été comprise par les organistes et organiers de la seconde moitié du XIXème siècle et quasiment tout le XXème siècle. L’étiquette orgue de transition qui leur a collé à la peau si on puit dire leur donnera une sentiment d’inachevé dans l’esprit des organistes et des organiers qui suivront, comme s’ils devaient à l’instar des orgues des autres manufactures de cette période, disparaître pour laisser place à autre chose de plus « complet ».
Il aura fallu attendre la fin des années 80 pour ces instruments soient pris en considération. En somme c'est un instrument du XIXème siècle mais qui a encore un pied dans le XVIIIème et cherche une ouverture vers d'autres horizons sonores. Leur versatilité, due à des choix de tailles et d’harmonisation très soignée leur permettent d'aborder un très vaste répertoire, et s'ils sont dotés d'un récit complet de 54 ou 56 notes toute la littérature du XIXème siècle tant française qu'allemande, sonne avec grandeur, et nombres d'ouvres du XVIIIème trouvent aussi un terrain très intéressant. Le caractère rond et chaleureux des fonds leur donne une grande portée, tout en restant clairs, les anches brillantes leur confèrent des tutti majestueux. Sur le plan de la facture instrumentale stricte, ils sont tout à fait remarquables et ceux qui ont survécu aux modifications et mise au goût du jour fonctionnent toujours.
http://orguesaintrochmontpellier.blogs.midilibre.com
Composition supposée d’origine :
I Grand-Orgue (54 notes)
Bourdon 16’ Flûte 8’ (Montre) Bourdon 8’ Prestant 4’ Nasard 2 2/3 Doublette 2’ Plein-jeu III rgs. ? Cornet V rgs. Trompette 8' Clairon 4’ |
II Récit (37 notes)
Diapason 8’ Gambe 8’ Bourdon 8’ Flûte octaviante 4' Basson 16’ Hautbois 8’ (Cor anglais ?) Trompette 8’ |
Pédale
Tirasse I |
Composition en 2024 :
I Grand-Orgue (54 notes)
Bourdon 16’ Flûte 8' en montre Bourdon 8’ Prestant 4’ Nazard 2 2/3 Doublette 2’ Plein-jeu III rgs. Cornet V rgs. 8 / 4 / 2 2/3 / 2 / 1 3/5 Trompette 8’ Clairon 4’ Accouplement II/I |
II Récit expr. (54 notes)
Bourdon 8' Gambe 8’ Voix céleste 8’ Flûte octaviante 4’ Octavin 2' Trompette 8’ Basson-Hautbois 8’ Tremblant Reconstruction en 2024 |
Pédale (30 notes)
Soubasse 16' Flûte ouverte 8' Flûte 4' Tirasse I, II |